Le Journaliste Amadou Djouldé Diallo fait des révélations sur une partie de son passé

« Moi, je me suis oublié. Au lieu de chercher à travailler pour moi-même, j’ai cherché à fabriquer des gens, à me mêler à des combats qui ne me concernent pas. Tel vient me dire non je suis en histoire avec tel il faut écrire contre lui. Non telle on n’est pas d’accord il faut faire une émission tu attaques la personne. Entre temps ces gens-là lorsque leur intérêt se croise tu les retrouve ensemble », a avoué Amadou Djouldé Diallo, lun des doyens de la presse sportive guinéen.
Il a fait ces aveux, ce mardi 23 juin 2020, au cours dune conférence de presse. Selon lui, « il y’a des gens ici parfois j’ai été obligé de les appeler pour les demander pardon parce que humainement, en tant que musulman quand tu fais du tort à quelqu’un il faut avoir le courage de dire que tu n’as pas raison et tu présentes des excuses. (…) ça, c’est fini ».
Et dajouter, « Depuis que j’ai démissionné de la fédération guinéenne de football je suis resté chez-moi. J’ai essayé de me reconstruire parce qu’il faut faire le bilan, il faut avoir le courage, n’accusez pas toujours les autres de votre mal pour dire c’est la faute des autres. Mais c’est votre faut puisque Dieu nous a doté d’un cerveau, vous êtes des êtres humains comme les autres ».
Cours de cette conférence, le doyen Amadou Djouldé, a lancé officiellement son agence de communication FATIMA COMMUNICATION. « Mes motivations pour créer cette agence sont liées aux capitales d’expérience que nous pensons avoir accumulé. Aujourd’hui nous pouvons revendiquer 40 ans de presse sportive. (…), nous avons donc, une certaine expérience. Nous avons passé une quinzaine d’années à la commission média du caf », a-t-il argumenté.
« Maintenant je vais travailler pour moi-même. Si ça me rapporte tant mieux si l’agence ne me rapporte pas, mais au moins je ne dépends de personne. Si tu as besoin de moi, à partir d’aujourd’hui même j’éternue ici pour quelqu’un il me paye », ajoute-il.
Cette agence sera, « un moins de restitution des expériences à la nouvelle génération mais également à tout le pays. Mais que cela soit désormais payant. Je me rends compte que j’ai beaucoup fait de travail gratuit dans le public ce n’est pas grave. J’ai été utilisé par des amis que je dirais des faux amis parce que l’ami le vrai c’est celui qui vous aide à faire passer du l’aide sinon ce n’est pas une amitié c’est un assujettissement », a martelé Amadou Djouldé Diallo.
Ousmane Touré